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Colombes, la ville pavillonaire par excellence :
Colombes est une commune appartenant au département des Hauts-de-Seine. Elle est située dans la banlieue nord-ouest de Paris, avec plus de 85 000 habitants ce qui la place septième commune d'Île-de-France et troisième commune des Hauts-de-Seine. Colombes est considéré comme la ville pavillonnaire de la petite couronne parisienne.
Néanmoins, avec la politique actuelle de densification, Colombes risque de perdre cette particularité.
En effet, la loi visant à créer la métropole du grand PARIS à l’horizon de 2016 nous impose de nous mobiliser pour la survie des zones pavillonnaires en petite couronne.
Ce territoire constitué de PARIS, des Hauts-De-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-De-Marne serait administré par une nouvelle collectivité locale de plein exercice, réduisant drastiquement les prérogatives des maires de la petite couronne. Ainsi la compétence urbanisme échapperait aux communes, ce qui aboutirait inexorablement à la disparition des zones pavillonnaires.
Les conséquences en seraient désastreuses :
- entassement de la population sur un territoire déjà bondé
- diminution des espaces verts dû à la destruction des pavillons
- saturation des moyens de transports aboutissant à l'augmentation de la pollution
- augmentation du prix du logement
Colombes pas assez bien desservie par rapport à ses villes voisines
Colombes est une ville dont le nombre d'habitant ne cesse de croître. Mais les moyens mis en place pour accompagner cette croissance est des plus déplorables. Malheureusement Colombes a beaucoup a envié par rapport aux villes voisines comme le montre le tableau comparatif ci-dessous concernant les moyens de transports :
| Colombes | Asnières-sur-Seine | |
| Gares SNCF |
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| Lignes du réseau de bus RATP | 15 lignes | 21 lignes |
| Tramway |
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T1 : Les Courtilles |
| Metro | - |
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| RER | - | RER C : Gare des Gresillons |
| Axes autoroutier | A86 | |
| Taxis | - | 2 bornes d'appels : Place de la Station et Place Voltaire |
Colombes, une population pleine de vie
La jeunesse est l'avenir de la France, à Colombes, malgré la disparition des antennes jeunesses qui fut fortement décriée par les jeunes de quartiers nous avons quand même un certain patrimoine à ne pas négliger.
1) tissu économique
La rue Saint Denis récemment devenue piétonne malgré les contestations des habitants de cette rue et surtout de ses commerçants soutiennent que la municipalité réduira l'attractivité de cette rue ne permettant pas aux habitants de se stationnner à proximité. De plus, l'aménagement de la rue pavée de partout rend difficile l'accès aux personnes en fauteuil roulant ou les mamans avec des poussettes. De plus, la rue Saint Denis est devenue piétonne mais le bus a le droit de circuler ?!
Néanmoins, faute de centre commercial à Colombes à part celui de Place Aragon nous avons à disposition de grandes enseignes :
Mode : Famor, Manège à bijoux, Lovely chic, Vittorio, Valege, Bulle, Cache-cache, Camaïeu, Boutique Z, Celio, Caroll, Du pareil au même, Mim, Obaidi-Okaidi, Zara
Beauté : Body Minute, Camille Albane, Fabio Salsa, Franck Provost, Salon Joelle, Sergio Bossi, Natur'elle, Coin Soleil
Parfumerie : Marionnaud, Sephora, Nocibé, Yves Rocher
Restauration : Au Bureau, Au petit Chalet, Bodrum, chez Michel, chez Papa, Groovin, Romanella, Vice Versa, le Mandarin, Planet Sushi, Le Roi Saint George, Le Moulin Joli, Oishi Sushi, le Napolitain, Délices de Colombes, L'Euphrate,
Restauration Rapide : Mc Donald's, Pizza Hut, Koull
Grands Magasins : Franprix, Monoprix, E. Leclerc, Carrefour Market, 8 à huit, Picard, DIA, Naturalia, Bricorama, Bricolex, Kiloutou
Colombes un espace sportif et culturel à fort potentiel
Le clocher de Colombes : une partie de notre patrimoine
Au XIIème siècle, au moment où l'abbé de Saint-Denis étend son aura sur l'ensemble du petit royaume capétien, Colombes est doté d'un édifice monumental, roman, dont le choeur et le clocher conservent encore aujourd'hui quelques traces.
Comme pour tous les édifices ruraux, l'église Saint-Pierre Saint-Paul de Colombes est successivement agrandie, réparée voir restaurée au long des siècles, notamment au XVIIème siècle et surtout au XIXème siècle, ne laissant que très peu d'éléments d'origine. Lors de la première percée de la future avenue de Verdun, au milieu du XIXème siècle, le plan est même profondément remanié ; le clocher prend l'apparence qu'on lui connaît aujourd'hui, à la fin du XIXème siècle.
En 1960, la ville se transforme de façon irrémédiable. Les barres, immeubles et larges avenues cassent l'idée du village ancestral. Seule, la rue Saint-Denis donne encore aujourd'hui l'idée de ce à quoi pouvait ressembler un rue il y a cent ans. A ce moment, là, on décide d'ouvrir une large percée pour relier l'avenue Henri Barbusse au boulevard de Valmy, en détruisant l'église et créant l'ilot abritant aujourd'hui Monoprix. La décision prise, la destruction a lieu en 1969.
Néanmoins, un petit groupe de bénévoles autour de Jean Lefèvre ne l'entend pas de cette oreille, fait signer des pétitions, publier des articles dans la presse pour arriver à faire plier les autorités en obtenant la sauvegarde du clocher et d'une partie du transept que nous voyons aujourd'hui. Un vitrail du XVIIème est aussi épargné et remonté au fond du coeur.
MJC : Théâtre de Colombes
La Maison des Jeunes et de la Culture Théâtre de Colombes a été créée en 1953, répondant alors à une forte nécessité locale au niveau culturel et sportif. Il lui a fallu ensuite une dizaine d'années pour développer son projet et acquérir un équipement conséquent, sur une superficie d'environ 5.000 m2, sachant répondre à une demande croissante de la population en besoins éducatifs, sociaux et culturels.
La MJC-TC reçoit et héberge au sein de son Centre International de Séjour des groupes français et étrangers dans le cadre d'échanges culturels donnant ainsi une dimension qui dépasse son périmètre local.
Elle réalise aussi grâce à ses salles de spectacle, de cinéma et d'exposition, une programmation culturelle et artistique de qualité, ouverte à tous les publics.
En 1965, avec le concours du Ministère de la Jeunesse et des Sports, la municipalité a mis en place tout un équipement dont la gestion a été confiée à une association : la Maison des Jeunes et de la Culture - Théâtre de Colombes (MJC-TC).
En 2005, la MJC a failli disparaitre pour faire place à un refectoire mais de justesse le théatre n'a pas cédé pour devenir une cantine municipale.
Le CAF'MUZ : le lieu pour exprimer son talent
Le Caf’Muz, c’est un espace thématique musicale et une équipe de spécialistes, qui permettent aux groupes et musiciens de répéter, d’enregistrer des maquettes amateurs 16 pistes, de se produire, mais aussi de suivre des cours. Ce lieu est ouvert à tous, mais la priorité est donnée aux jeunes de 15 à 25 ans.
Le Caf'Muz existe depuis mars 1993, plus de 20 ans, et n'a cessé d'offrir spectacles ouverts aux jeunes et aux habitants, mêlant artistes en formation, et têtes d'affiches confirmées. Des générations de Colombiens l'ont ainsi fréquenté.
Le cinéma Les 4 clubs en cours de rénovation à durée inderteminée
Le cinéma Les 4 Clubs se compose comme son nom l’indique de 4 salles, qui représentent 505 places. Il est géré par la société Cinéode, dans le cadre d’une Délégation de service public. Il propose une programmation diversifiée (films d’art, d’essai et production grand public). Chaque semaine, de 8 à 12 films sont à l’affiche. Il assure près de 200 sorties nationales et 125 000 entrées par an.
Bien que le cinéma soit un peu cher pour nos bourses et que celui-ci soit petit, cela permettait aux habitants de sortir et passer un bon moment dans sa propre ville.
Le cinéma avait déjà été rénové de 1999 à 2001 mais depuis la nouvelle municipalité, les locaux se sont dégradés, personne n'a veillé à son entretien, c'est pourquoi, le maire actuel a décidé de le rénover à nouveau. Malheureusement, la municipalité n'a pas vérifié la solvabilité de l'entreprise a qui elle a confié ce chantier. Résultat : la société est en redressement judiciaire. Le cinéma restera donc fermé jusqu'à nouvel ordre.
Le Stade Olympique Yves Manoir : adieu le Racing Club
Ce stade a notamment accueilli les Jeux olympiques d'été de 1924, la finale de la Coupe du monde de football 1938, 40 finales de la Coupe de France de football et nombre de finales du championnat de France de rugby à XV ainsi que des rencontres des équipes de France de football et de rugby à XV.
C’est en 1920 que Le Racing Club de France devient locataire des installations de Colombes. Mais la construction du Parc des Princes en 1972 porte un sévère coup au stade de Colombes qui ne bénéficie alors d'aucune rénovation et d'un entretien minimaliste. C’est donc cette année que le syndic mixte Yves du manoir dont le conseil général du 92 fait partie a approuvé le programme du centre national du handball dont la livraison devrait avoir lieu en 2016 pour que cet équipement puisse être totalement opérationnel lors du Mondial en janvier 2017 qui se déroulera en France.
Néanmoins, rien n'est tout à fait figé, une chose est sûre, à compter de 2014, le Stade de Colombes risque de ne devenir qu’un souvenir de clameur lointaine…
Pôle sportif Lagravère
Espace vert niché en bord de Seine, le parc Lagravère est un lieu de promenade privilégié pour les Colombiens : c’est aussi un havre de paix pour les sportifs de tous niveaux, grâce à de multiples équipements dédiés.
> Piscine
On retrouve également sur place la piscine olympique municipale et ses deux bassins, qui abrite un solarium ouvert de mai à septembre. Des tarifs d’entrée avantageux pour les plus jeunes sont généralement appliqués pendant la période estivale.
> La patinoire : elle a fait honneur à Colombes mais pour combien de temps...
Crée en 1973, elle a fait la renommée de notre ville, que ce soit au niveau national grâce à Philippe Candeloro ou au niveau international puisqu'elle a vu défiler les meilleurs lors des jeux olympiques.
Mais son entretien est onéreux et son emplacement peu attrayant car difficile d'accès. Mais est-ce une raison pour que la municipalité décide de sa fermeture?
